Béti partait chaque année à la mer, ses parents louaient un appartement ou un chalet, chaque année en des lieux différents mais toujours au bord de la mer.
Béti , continuera ainsi durant une longues période de sa vie ,( j’ai perdu sa trace après ses 40ans).
11 ans: Villa Rose
La villa rose n'était pas rose,
c'est pourquoi,
Béti se souvient
de toutes ces belles journées bleu
entièrements coloriées...
14 ans: Villa Sévilla (25 x 30)
Jeune fille sur le mur picore des yeux le ciel ,
sans pensées aucune,
juste ce petit pincement au cœur ,
pour un temps qui s'envole.
17 ans villa ‘P’tit Bonheur’
A la fin de la saison estivale,
pensons à tous les petits oiseaux
qui vont s’en retourner sans se retourner
20 ans : Villa ‘Les Palmiers’.
La mer était grise, verte-grise, mais l’instant magique,
improbable, celui de l’étreinte s ‘éternisa entre
le roulement d’une vague et l’appel rauque des goélands.
25 ans : Villa n°4
Chants de mer, des bords de mer, songes et
rêveries ventées, chansons d’automne,
liberté trouvée ou perdue…
des images en couleurs.
30 ans : La maison Jaune
Elle était jeune, encore, un peu rebelle
et belle…
le rouge aux joues, les vagues à l’âme,
sa beauté suffisait largement.
34 ans : Villa Mi Alma’
Un rideau bleu comme une mer inversée,
et ces trois femmes aux formes nues,
comme l’amitié que l’on oublie pas.
38 ans : Land’s end house
Au bout du cap Beti attendait patiemment le soleil, l’heure de sa série télévisée favorite…des histoires de femmes au foyer.
40 ans : L’oustal de la mar
Septembre, ce matin là.
C’ est son premier matin,
du premier jour. Elle pousse les volets
aperçoit avec délice la plage déserte
et quelques gouttelettes, seule à l’Oustal.
Ces maison du bord de mer trimballent pour moi une poésie modeste et naïve en même temps qu'un vrai langage d'architecture